IMPRESSIONS D’AUSTRALIE

Publié le par Amicale des Oiseaux Exotiques de la Réunion

Après un vol de 10 heures sans trop de fatigue, c’est un véritable changement de continent et de mode de vie que je trouve en débarquant.

Des becs crochus en liberté un peu partout sur les bords de routes, dans les allées centrales des boulevards, dans les jardins publics et privés… Nos moineaux d’ici n’ont qu’à bien se tenir avec leur livrée grisâtre, les oiseaux australiens rivalisent de beauté et de couleurs.

Sur un bas-côté de la route, mon attention est attirée par une véritable colonie de gros oiseaux blancs qui s’avèrent très vite, à mesure que je m’en approche, être un groupe important de cacatoès qui batifolent en famille, avec force cris pour signaler leur présence.

Puis ce furent des Rosalbins impertinents qui s’approchèrent de nous dans les jardins d’un restaurant de campagne ! Quand je pense aux prix qu’ils atteignent sous nos latitudes et que là-bas on les chasse au fusil parce qu’ils détruisent les récoltes ! J’en aurais bien ramenés quelques uns si la législation de ce grand pays ne s’opposait à toute exportation depuis de nombreuses années !

Assis dans le jardin familial, en attendant les premières fraicheurs du soir, nous sommes en pleine période chaude, quand tout à coup j’entends des cris caractéristiques et vois passer en coup de vent un couple de Pennants reconnaissables à leur ventre rouge en passant au dessus de ma tête.

Mais ce qui aura marqué le plus mon séjour, c’est la découverte, un matin, très tôt après le lever du jour, alors que je prenais mon petit déjeuner dans la véranda du bungalow, d’un groupe de loris aux couleurs éclatantes venu butiner les fleurs probablement très succulentes d’un arbre ombrageant la terrasse.

Pas gênés du tout par ma présence admirative mais discrète, les loris s’en donnaient à cœur joie, allant d’une grappe de fleurs à l’autre, tout en jacassant sans retenue. Je vous avouerai que je me suis trouvé au rendez-vous des loris tous les matins de mon séjour pour m’emplir les yeux de leurs belles couleurs et de leurs facéties de petits clowns chamarrés.

Mon récit de voyage serait incomplet si je ne citais ma visite au zoo de Taronga, en face de Sydney, où les animaux sont dans des lieux végétalisés pour leur donner l’impression d’être encore dans la nature, et les deux spectacles présentant des phoques et des perroquets, dans des chorégraphies dignes des plus grands cirques de la planète.

Une mention particulière pour un parc d’oiseaux à Camberra s’impose à mon récit parce qu’il m’a donné l’idée d’une telle réalisation sous nos cieux.

En effet, sur une surface pas plus grande que 500 m2, entièrement arborée, et évidemment recouverte d’un filet solide à mailles serrées, des oiseaux de diverses espèces (des becs crochus mais aussi des petits oiseaux exotiques) parfaitement à l’aise face à un public ébahi qui leur présentait des quartiers de pomme vite engloutis ou d’autres friandises gentiment picorées dans la main même des visiteurs. Il fallait voir les yeux brillant de joie et de surprise des enfants caressant les plus familiers des hôtes de ce parc, venus sans peur se percher sur les épaules et les têtes des spectateurs.

Je crois, après avoir vu ces espèces en liberté, qu’il me sera difficile de les retrouver derrière des barreaux, mais c’est là une impression toute personnelle !

                                                                                                                                                                                           JLG Janvier 2010

 

Publié dans Divers

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