Elevage à la main

Élever à la main un bébé inséparable qui a les yeux tout juste ouverts fait peur au début.

Je me suis mis à nourrir les bébés à la main, car les parents ne les nourrissaient plus. Mon matériel fut des seringues de 10 ml et de 20 ml achetées en urgence en pharmacie, un petit bol en verre pour préparer la pâtée, une veille couveuse pour maintenir les petits au chaud et me voilà, un peu maladroit donner les < biberons> aux nouveaux bébés de la famille.

Je dis biberons car, pendant les premières semaines, je me  réveillais la nuit, comme pour un enfant, pour donner la seringue aux petits chenapans. La fréquence de nourrissage était, de toute les 3 heures la journée et la nuit 2 fois.

Je me suis documenté sur le sujet et j’ai trouvé un article très intéressant sur le site nosvolieres.com. Avec ces nouvelles informations, j’ai pris un peu plus d’assurance dans mes gestes.

Les petits sont très fragiles à cet age, il faut être très vigilant.

Le sevrage est une période aussi, très délicate, je mettais à dispositions des petits, des graines et du millet en grappe pour les habituer et en même temps je leur donnais la pâtée. Le moment ou les bébés commence à manger quelques graines donne le signe pour diminuer la fréquence de nourrissage. Je passais de trois  à deux nourrissage par jour, 12H00 et 20h00. Le soir, il faut veiller a ce que les bébés aient leurs jabots biens pleins pour la nuit. D’eux-mêmes, ils sont moins gourmants sur la pâtée, le jabot contenant des graines. À un moment les bébés refusent la pâtée et le moment est venu de les sevrer définitivement.

Pour conclure, je peux vous dire qu’il faut être très patient et c’est beaucoup de travail, mais la satisfaction d’avoir pu sauver quelques bébés inséparables, d’une mort certaine. Quel plaisir de les voir voler dans le jardin et les voir revenir sur votre épaule. 

Blue blue et titi se joignent à moi pour vous transmettre nos amitiés.

Élever des espèces domestiques pour mieux préserver le milieu naturel et les espèces sauvage.